les pas dans le sable

les pas dans le sable

Bonjour,
En ce vendredi, la liturgie nous propose le début du chapitre 6 de l’évangile de St Jean, que je vous invite à lire en pièce jointe….
Je retiens la différence qu’il y a entre « acheter » et « donner ou partager ».
Acheter : tout s’achète dit le proverbe…Acheter mais l’amour ne s’achète pas, la foi ne s’achète, la santé ne s’achète pas (même si elle a un coût), Dieu ne s’achète pas…
Dans le texte de l’évangile de ce jour, nous pouvons voir comme une description de l’eucharistie, celle dont nous sommes privés à cause la pandémie…
« après avoir rendu grâce, (c’est le mot eucharistie), Jésus distribue, il leur donne…et il en reste… »
Mais quand on veut l’acheter en en faisant un roi, il se retire de nouveau dans la montagne, lui seul.
Acheter ou donner…En ces difficiles, que de dons, que de service s rendus, dans les maisons, dans les maisons de soins, dans les EHPAD, entre voisins, par les ondes, les textos, les messages, les prières…Tout cela ne s’achète pas…tout cela est donné et il reste pour demain…
Merci et courage…et pour terminer ce texte bien connu mais toujours d’actualité…

Les pas dans le sable.
Un jour, un homme arriva au Paradis et demanda à Dieu s’il pouvait voir toute sa vie, aussi bien les joies que les moments difficiles. Et Dieu le lui accorda.
Il lui fit voir toute sa vie, comme si elle se trouvait projetée le long d’une plage de sable. Et lui, l’homme, se promenait le long de cette plage.
L’homme vit que tout le long du chemin il y avait quatre empreintes de pas sur le sable, les siennes et celles de Dieu. Mais dans les moments difficiles, il n’y en avait plus que deux. Très surpris et même peiné, il dit à Dieu : «Je vois que c’est justement dans les moments difficiles que tu m’as laissé seul...”
- “Mais non, lui répondit Dieu, dans les moments difficiles, il y avait seulement les traces de mes pas à moi, parce qu’alors, je te portais dans mes bras...”.
« Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour…Emaguzu gaur egun huntako ogia…Bihar arte, à demain.


Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 6, 1-15
En ce temps-là, Jésus passa de l’autre côté de la mer de Galilée, le lac de Tibériade. Une grande foule le suivait, parce qu’elle avait vu les signes
qu’il accomplissait sur les malades. Jésus gravit la montagne, et là, il était assis avec ses disciples. Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche.
Jésus leva les yeux et vit qu’une foule nombreuse venait à lui. Il dit à Philippe :
« Où pourrions- nous acheter du pain pour qu’ils aient à manger ? »
Il disait cela pour le mettre à l’épreuve, car il savait bien, lui, ce qu’il allait faire.
Philippe lui répondit : « Le salaire de deux cents journées ne suffirait pas pour que chacun reçoive un peu de pain. » Un de ses disciples, André, le frère de Simon-Pierre, lui dit : « Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d’orge
et deux poissons, mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ! » Jésus dit :
« Faites asseoir les gens. » Il y avait beaucoup d’herbe à cet endroit. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes.
Alors Jésus prit les pains et, après avoir rendu grâce, il les distribua aux convives ; il leur donna aussi du poisson, autant qu’ils en voulaient. Quand ils eurent mangé à leur faim, il dit à ses disciples : « Rassemblez les morceaux en surplus, pour que rien ne se perde. » Ils les rassemblèrent, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux des cinq pains d’orge, restés en surplus pour ceux qui prenaient cette nourriture. À la vue du signe que Jésus avait accompli,
les gens disaient : « C’est vraiment lui le Prophète annoncé,
celui qui vient dans le monde. » Mais Jésus savait qu’ils allaient venir l’enlever
pour faire de lui leur roi ; alors de nouveau il se retira dans la montagne,
lui seul.



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