Son but était de trouver des fonds pour faire connaître les conditions de l’esclavage en Afrique, en hâter la suppression et aider les esclaves libérés. Puis, le Pape Léon XIII a institué en novembre 1890 une Journée mondiale de l’Afrique, le jour de l’Épiphanie, et a demandé, qu’à cette date, une quête soit réalisée. Désormais, cette quête de l’Épiphanie a pour but « de promouvoir et de développer toutes activités d’assistance et de bienfaisance” en faveur de l’Église catholique en Afrique ».
En 2017, les Églises d’Afrique espèrent toujours notre soutien.
Cette fête de l’Épiphanie nous appelle à ouvrir notre cœur à tous ceux qui nous entourent, quelle que soit leur langue ou leur religion. Comme le dit un proverbe : « L’accord des tam-tams, l’accord des balafons, l’accord des xylophones, l’accord des hommes est encore plus beau » (proverbe moré - Burkina Faso).
La photo jointe prise en 1970 nous montre la rencontre des missionnaires prêtres, religieuses, laïcs à Korhogo en Côte d'Ivoire chez les religieuses filles de la croix.
48 ans plus tard, beaucoup sont morts. Seule Sr Danièle de Baïgorry est toujours là-bas. Dans notre diocèse et même dans notre doyenné, nous avons des prêtres africains venus comme Fidei Donum. En ce dimanche et cette semaine, rendons grâce pour ceux qui ont accueilli la bonne nouvelle du Christ vivant par les missionnaires basques et béarnais et prions pour les missionnaires d'aujourd'hui, surtout pour les missionnaires issus des Pays Africains.
Les paroissiens doivent reconnaître plusieurs prêtres et même le curé actuel qui était coopérant au Mali à l'époque.
